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Comment la paralysie cérébrale se développe comme handicap chez l’enfant ?
En France, 2 enfants naissants sur 1000, soit environ 1500 cas présentent chaque année des signes de paralysie cérébrale. Cette maladie se manifeste par divers troubles moteurs (spasticité, impuissance, ataxie, raideur, atonie), et s’accompagne parfois, mais pas toujours d’un retard mental.
Découvrez comment la paralysie cérébrale peut se développer. Quels symptômes y sont associés ? Quelles mesures de traitement sont disponibles ?
À quoi renvoie la paralysie cérébrale ?
La paralysie cérébrale est le terme utilisé pour désigner un ensemble de troubles regroupant l’Infirmité Motrice Cérébrale (ou IMC) et le polyhandicap. Il est utilisé pour décrire un ensemble de troubles qui résultent d’une lésion du cerveau au cours de son développement avec pour conséquence principale l’infirmité motrice.
L’Infirmité Motrice Cérébrale désigne des troubles moteurs prédominants, parfois accompagnés de troubles sensoriels, mais sans déficience intellectuelle. Ces dommages peuvent survenir pendant la grossesse, l’accouchement ou pendant les premières années de la vie d’un enfant, en un mot, durant la phase de développement et de maturation du cerveau.
Quelles sont les causes de la paralysie cérébrale chez l’enfant ?
Les lésions cérébrales peuvent être dues à des problèmes survenus durant les grossesses et affectant la mère. Au nombre de ces problèmes, on distingue :
- Les troubles du développement cérébral provoqués par des infections de la femme enceinte (toxoplasme, cytomégalovirus, rubéole, syphilis, herpès génital, mégalocyte) ;
- Les anomalies congénitales entraînant un développement incomplet du nerf central (nerf central) ;
- La présence d’une incompatibilité sanguine avec la mère
- L’exposition des fétus à des substances toxiques dans l’utérus ;
- Les complications de la grossesse, hémorragie cérébrale du fœtus…
D’autres causes surviennent pendant l’accouchement. Au nombre de ces derniers, on distingue les accouchements prématurités, l’hypoxie (oxygénation réduite du cerveau), lésion du nouveau-né lors de l’accouchement, infections du SNC…
D’autres causes encore peuvent survenir après la grossesse et affecter directement le nouveau-né. Il s’agit notamment :
- D’un grave cas de jaunisse non traitée, des blessures craniocérébrales ;
- D’un syndrome de tremblement du bébé après la naissance ;
- Des cas de suffocation, hémorragie cérébrale, des infections affectant le nouveau-né…
Comment diagnostique-t-on la paralysie cérébrale chez l’enfant ?
Dans les cas graves de paralysie cérébrale, le diagnostic est facile et peut être effectué immédiatement après l’accouchement par le pédiatre. Cependant, il existe également des cas bénins diagnostiqués tardivement. Dans ce cas de figure, seules les anomalies motrices et mentales qui se manifestent chez l’enfant permettent de mettre la puce à l’oreille des parents ou des soignants. Le test le plus fiable pour le diagnostic précoce des formes légères de paralysie cérébrale est celui permettant d’exclure les troubles héréditaires métaboliques ou neurologiques.
La méthode de base du diagnostic reste l’examen clinique encore aujourd’hui. Les examens ambulatoires secondaires auxiliaires sont l’IRM du cerveau, l’électroencéphalogramme, les tests sanguins, les tests génétiques, etc.
Comment se développe la maladie chez l’enfant ?
Le terme de paralysie cérébrale désigne spécifiquement les cas où les lésions cérébrales ne progressent pas chez le sujet. Autrement dit, les dommages causés au cerveau restent les mêmes tout au long de la vie d’une personne, de façon stagnante sans amélioration ni aggravation.
Mais en présence de la maladie, on peut observer plusieurs symptômes chez l’enfant. Il y a notamment un retard de développement moteur (des contractures et désalignement articulaires ou encore des difficultés à effectuer des mouvements rapides et fins), les anomalies cutanées ou oculaires, l’automutilation, l’hyper uricémie, l’hypotonie et hypo réflexie…
D’autres encore éprouvent une altération du tonus musculaire, l’augmentation des mouvements avec la tension émotionnelle… La plupart du temps, les premiers signes de paralysie cérébrale apparaissent vers l’âge de quatre à cinq mois, lorsque le bébé fait les premiers mouvements de saisie.
Comment prévenir ou soigner la paralysie cérébrale ?
La recherche, les progrès scientifiques et les connaissances accumulées au fil des années peuvent aider à réduire les risques de survenue de la paralysie cérébrale chez l’enfant. Cependant, il existe de nombreux cas où la survenue de la paralysie cérébrale ne peut être ni prévue ni prévenue.
Le traitement nécessite une thérapie conçue individuellement qui comprend différents domaines spécialisés. Elle consiste à mettre en place un concept de thérapie multidisciplinaire qui tient compte de la gravité et de la localisation des déficiences. Il est particulièrement important pour l’enfant affecté qu’il soit traité par une équipe permanente de thérapeutes et qu’il soit accompagné pendant toute l’enfance, jusqu’à l’adolescence et le début de l’âge adulte.
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