Il s’agit d’une maladie qui apparaĂ®t lentement, et on prĂ©sume Ă©galement que 50 % des cas peuvent passer inaperçus, dĂ©tectant l’hyperglycĂ©mie lorsque des tests de laboratoire demandĂ©s pour d’autres conditions ou pour un simple contrĂ´le de routine sont effectuĂ©s.
Le groupe d’âge le plus touchĂ© est celui des personnes âgĂ©es de plus de 50 ans, une relation importante Ă©tant observĂ©e avec l’obĂ©sitĂ© et un manque relatif d’insuline.
Souvent, une alimentation limitĂ©e en glucides et en calories, plus la rĂ©duction du poids corporel en cas de dĂ©passement, parviennent Ă normaliser les altĂ©rations de la glycĂ©mie. Dans certains cas, les recommandations diĂ©tĂ©tiques doivent ĂŞtre accompagnĂ©es d’un hypoglycĂ©miant oral. L’insuline, une protĂ©ine simple de poids molĂ©culaire 5734, se lie – au niveau pĂ©riphĂ©rique – Ă des rĂ©cepteurs spĂ©cifiques dans les bicouches lipidiques de la membrane cellulaire, qui sont constituĂ©es de glycoprotĂ©ines complexes.
Grâce à des messagers intracellulaires, ils activent ou inhibent diverses enzymes et augmentent la perméabilité de la membrane pour le passage du glucose et des acides aminés.
Il est prouvĂ© la modification du nombre de rĂ©cepteurs de l’insuline (ils diminuent quand le niveau de cette hormone augmente) ou de l’affinitĂ© des mĂŞmes (coopĂ©rativitĂ© nĂ©gative), qui expliquerait des phĂ©nomènes pathologiques ou de modalitĂ© de traitement dans l’obĂ©sitĂ© ou dans le diabète insulinique non dĂ©pendant. L’insuline active la synthèse du glycogène tandis que le glucagon active la gluconĂ©ogenèse. Le glucose pĂ©nètre dans les tissus grâce Ă une hexokinase (dans le foie c’est une glucokinase) qui le transforme -par phosphorylation- en glucose-6-phosphate. Il est ensuite transformĂ© en glucose-1-phosphate au moyen de la phosphoglucomutase. Le glucose-1-phosphate, avec l’uridintriphosphate et la prĂ©sence de l’enzyme glucosyluridylidyl diphosphate pyrophosphorylase, est transformĂ© en uridiphosphate-glucose. Le groupement de ces derniers avec des traces de glucose et la prĂ©sence de l’enzyme de ramification alpha-1,4-glucano-6-glucosyltransfĂ©rase complète la structure du glycogène. Lorsque le glucose tombe, l’hydrolyse du glycogène hĂ©patique libère du glucose dans le sang.
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