AccueilCultureQu’est-ce que le destructuralisme libérateur ? Audrey Ouazan vous présente son projet.

Qu’est-ce que le destructuralisme libérateur ? Audrey Ouazan vous présente son projet.

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La spontanéité dans la création artistique semble d’une évidence folle. Comment se réclamer artiste, si ce n’est pour proposer une vision différente et même un brin révolutionnaire à travers le format de son choix ? En réalité, cela nécessite une réflexion plus poussée. Audrey Ouazan est la créatrice et fondatrice du mouvement et projet littéraire qui mise sur le destructuralisme libérateur. Tout d’abord, le lecteur de ce manifeste se demandera « qu’est-ce que le destructuralisme ? » Le dictionnaire Larousse présente l’action de « déstructurer » ainsi : faire perdre à quelque chose sa structure, son organisation systématique. L’objectif de l’auteure est en accord avec le nom de son projet, c’est-à-dire bousculer les schémas préconçus artistiques, afin de leur donner un caractère plus naturel et spontané, lié aux émotions et inspirations nouvelles. Mais alors, qui se cache derrière ce projet artistique, qui englobe toutes les sphères de l’Art avec un grand A ?

Audrey Ouazan est ce qu’on peut considérer comme une avant-gardiste. Avec sa formation de juriste et sa fibre littéraire, elle aurait pu devenir avocate, comme la partie consacrée à sa présentation le laisse entendre. Pédagogue dans l’âme, son nouveau mouvement littéraire s’exprime sous la forme d’un manifeste : Le destructuralisme libérateur, enfin un nouveau mouvement littéraire et artistique pour tous !  Un titre long mais provocateur, qui signifie une chose : tout le monde attend ce mouvement, car n’importe qui peut se sentir adhérer à ses idées. Le livre de 114 pages est paru aux Editions Baudelaire le 14 octobre 2020.

Les cours de littérature et de français présentent les différents mouvements littéraires classiques, en suivant une chronologie spécifique. Tous suivent des codes spécifiques et carrés, qui font d’eux des groupes organisés avec leurs propres caractéristiques. Ici, Audrey Ouazan exprime dans son manifeste une recherche de renouveau. Un « ras-le-bol » général, concernant le manque de créativité dans les différents domaines de l’Art. Il est donc question de laisser parler l’instinct, afin de créer de nouvelles formes et de s’écouter, plutôt que de suivre un protocole. Ainsi, en s’attaquer aux fondations solides de la création artistique, Audrey Ouazan cherche à atteindre une forme de liberté propice à la production.

Afin de montrer l’étendue du projet, l’écrivain expose quelques extraits, dans la partie consacrée aux « passages d’écriture en mouvement présentant la démarche du destructuralisme libérateur en écriture spontanée ». En ce sens, la plume libère plusieurs états de consciences. Cette approche expérimentale peut désorienter un lectorat à la recherche d’un instant d’évasion et de détente. Dans cette espèce de transe retranscrite, l’auteure s’adresse directement au lecteur : « O toi libre penseur, libre artiste, viens franchir le sommet de l’exultation à l’échelle universelle, à l’échelle de l’univers où l’infini appartient et émane de Dieu. » Dans cette apparente spontanéité, l’auteure reste focalisée sur les thématiques qu’elle présente comme intiment liées à son mouvement. Les sujets universels s’enchaînent et se ressemblent.

En réalité, le projet du destructuralisme libérateur amène à la réflexion sur ce qu’est l’Art, dans une société où il est déjà implanté et bien installé. Le lecteur peut être amené à se poser des questions sur ce qu’est profondément l’Art : à quoi peut-il servir ? Ce livre s’adresse avant tout aux créateurs et aux artistes. Il encourage le développement de la créativité à toutes les échelles. Plutôt que d’encourager l’application stricte des règles établies, le Cursus Honorum est à la recherche de ce « jamais vu » : d’une étincelle unique, dans une sphère qui ne semble pas se renouveler, aux yeux d’Audrey Ouazan et de ses partisans. Plutôt que de sombrer dans le nihilisme et le pessimisme, le projet ambitieux couvre non seulement les arts mais aussi des mesures créatives, qui touchent aussi la sphère éducative.

Le maître-mot de cet ouvrage pourrait être « créativité ». L’imagination doit être constamment nourrie et défendue, et surtout mise en valeur. En effet, dans un univers aussi pragmatique et parfois très élitiste, il est essentiel d’encourager l’imagination. Après tout, même le légendaire scientifique Albert Einstein estimait que « l’imagination est plus importante que la connaissance. La connaissance est limitée alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. 

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